publié le 08.01.2019 in den Kategorien leteam, Faits juridiques, En général à l'aperçu
Ah comme il m’a manqué : l’hiver enchanteur. Lorsque la neige brillante recouvre les arbres et les champs, que, partout, des lumières chaudes scintillent tandis que le doux parfum du vin chaud et des biscuits nous envoûte. L’hiver peut être si romantique…
Les températures toujours plus froides sont toutefois aussi les vecteurs d’autres effets comme, par exemple, la multiplication des rhumes et des infections grippales. Il n’est donc pas surprenant que les absences dues aux rhumes se multiplient sur le lieu de travail pendant les mois d’hiver.
Mais comment faire la différence entre le rhume, l’infection grippale et la grippe ainsi qu’entre leurs répercussions sur la santé ? Quand devrait-on éviter de se rendre sur son lieu de travail ? Comment communiquer de telles absences à l’employeur et quelles conséquences ce dernier doit-il supporter ? Nous avons rassemblé pour vous les réponses à ces questions ainsi que d’autres conseils relatifs à la prévention spécifique des rhumes pendant la saison froide de l’année.
Aller au travail avec un rhume ?
C’est une question à laquelle il n’est pas forcément toujours évident de répondre. Souvent, cela dépend de la virulence de la maladie, du type de symptômes, mais également du métier exercé et de son environnement.
Cuisiniers, serveurs, boulangers ou personnel soignant avec le nez qui coule, une toux et des éternuements constants ne reçoivent naturellement ni sympathie ni compréhension. Cela peut se généraliser à toutes les personnes qui travaillent en contact direct avec des clients ou des denrées alimentaires. Ici prévaut le respect des consignes d’hygiène en premier lieu. C’est pourquoi les collaborateurs atteints d’un rhume, d’une grippe ou de toute autre infection virale doivent être impérativement traités et soignés avant de revenir sur leur lieu de travail.
En revanche, les personnes qui travaillent en grande partie seules (par ex. chauffeurs poids-lourds, trieurs courrier, logistique, travailleurs à domicile) ainsi que les travailleurs dans des bureaux ouverts en contact avec des collègues ne doivent pas manquer le travail dès l’apparition d’une toux ou d’éternuements légers. Ici, il prévaut de considérer le bien-être général eu égard à l’efficacité au travail et aux risques de contagion de ses collègues.
Risque de contagion
Les rhumes et les infections surviennent également en été, mais sous la forme plus classique d’une grippe estivale. Cela étant, pendant les périodes froides de l’année, les personnes atteintes sont beaucoup plus nombreuses. Contrairement à ce que l’on croit, le froid n’est pas à proprement parler directement coupable.
Il s’agit bien plus d’un système immunitaire fragilisé par le froid d’une part et, d’autre part, du fait que nous nous tenions en nombre dans des pièces surchauffées et mal aérées ou bien dans une pièce exiguë en compagnie d’autres personnes. Cela favorise le dessèchement de la muqueuse ainsi que la présence d’un plus grand nombre de germes dans les pièces fermées. Ceci favorise le transfert d’agents pathogènes qui sont en fin de compte responsables du déclenchement du rhume.[i]
Le côté fallacieux des rhumes est en fait que la phase de contagion se situe souvent avant l’apparition de symptômes clairs. Ainsi, les premiers jours d’un rhume sont les plus contagieux.
Rhume ou grippe ?
Rhume, infection grippale, grippe… Bien que les symptômes soient similaires, il existe des différences significatives d’un point de vue médical. Tandis qu’un rhume (équivalent d’une « infection grippale ») reste peu dangereux en règle générale, une grippe doit être quant à elle immédiatement traitée par un médecin. Pour certains groupes de personnes comme les personnes plus âgées et les jeunes enfants, une grippe peut s’avérer mortelle.[ii]
La grippe et le rhume provoquent au début les mêmes désagréments : fièvre, douleurs dans les membres, nez qui coule, douleurs dans la gorge, toux, enrouement, maux de tête, sentiment de lassitude, perte d’appétit…
Un rhume peut provoquer des troubles plus ou moins intenses apparaissant éventuellement les uns après les autres. Il est possible que nous ayons tout d’abord le nez qui coule, le jour suivant des maux de gorge, le soir, ce sont les maux de tête qui viennent s’y ajouter, deux jours plus tard, on est enroué… Les rhumes font partie des maladies transmises par virus. Comme les rhumes sont en fait transmis par de nombreuses variations de virus différents, aucun vaccin n’est possible et l’on peut contracter différents types de rhumes en peu de temps.
Dans le cas d’une grippe au contraire, les symptômes apparaissent souvent de façon virulente et intense. Le corps se sent véritablement K.O. Le fait que les poumons, le cœur et le cerveau puissent être touchés dans certaines circonstances est dangereux. Le virus de l’influenza est tenu responsable de l’apparition d’une grippe. Il en existe plusieurs groupes dont le matériau génétique évolue constamment. C’est pourquoi seule une vaccination annuelle contre la grippe peut prévenir la contagion.[iii] En fin de compte, seul un diagnostic médical peut déterminer s’il s’agit d’un rhume ou d’une grippe.[iv]
Dans quel cas ne pas se rendre au travail
Quiconque souffre de fièvre ne doit aucunement aller travailler. Signal d’alarme corporel, la fièvre doit toujours être considérée sérieusement. Si le thermomètre indique plus de 38,5 degrés de température corporelle, on parle alors de fièvre chez les adultes. Dès 39 degrés, une consultation médicale s’impose.
Si le quotidien au travail est perturbé par des troubles corporels de telle sorte que l’on ne peut accomplir ses tâches de façon efficace sans danger, alors cela n’a aucun sens de se traîner malgré tout au travail. Cela n’apporte rien, ni à soi-même, ni à ses collègues et encore moins à son employeur.
Signaler son absence à l’employeur
Même si la veille on était encore en mesure de faire son travail comme d’habitude, en cas de rhume ou de grippe, on peut se sentir tellement mal que le seul trajet du lit à la salle de bains ou à la cuisine peut se transformer en calvaire. La seule idée de quitter la maison, de parler à des gens toute la journée, de porter des charges lourdes ou de répondre à des milliers de courriels sonne comme un scénario d’enfer.
Si, dans un tel état, il est également difficile de penser clairement et d’en tirer des conséquences, alors il est indispensable de penser tout d’abord à informer immédiatement l’employeur de son état et de son absence au travail ! C’est important afin que l’on ne se fasse pas de soucis au sujet de son absence et que l’employeur puisse organiser un remplacement.
Droits et obligations en cas de maladie
Si vous n’êtes pas à même d’effectuer votre travail suite à une maladie ou si vous tombez malade pendant vos vacances, vous avez certains droits, mais également des obligations :
- Informez immédiatement l’employeur au sujet de l’absence et de sa durée (dans la mesure du possible). Tenez ensuite l’employeur régulièrement au courant de la durée de votre absence.
- En règle générale, vous devez présenter une attestation médicale à partir du troisième jour d’absence. En fonction de votre contrat de travail, l’employeur peut également en exiger un dès le premier jour. Il n’existe pas de règle juridique universelle, aussi ce sont les dispositions prévues par votre contrat de travail ou les conventions collectives de votre secteur qui prévalent.
- Informez également votre employeur si vous êtes malade pendant vos vacances. Dans ce cas, il est important de pouvoir attester de votre maladie avec une attestation médicale ! Pendant votre maladie, vous ne devrez alors pas déduire de jours de congé, il n’est pas possible de les décompter comme tels.
- En cas de maladie, vous avez droit à ce que votre employeur poursuive le versement de votre salaire pendant une période déterminée. La durée et le montant restent déterminés par le fait que vous ayez ou non souscrit une assurance d’indemnités journalières.[v]
Avec assurance d’indemnités journalières : même si cela n’est pas imposé par la loi, une assurance d’indemnités journalières est souvent intégrée au contrat de travail par de nombreux employeurs. Ceci garantit, après le troisième jour d’absence liée à une maladie, un versement du salaire à hauteur de 80 % la plupart du temps pendant max. 720 jours ou 720 jours de maladie durant une période de 900 jours.
Sans assurance d’indemnités journalières : conformément au code des obligations (CO), dans le cas d’une maladie, l’employeur doit continuer de verser le salaire à hauteur de 100 % pendant 3 semaines minimum dans la mesure où le contrat de travail est effectif depuis plus de 3 mois. Ensuite, la durée du versement suit les recommandations des échelles bernoise, bâloise ou zurichoise.
Afin de savoir ce qui vous concerne, consultez votre contrat de travail ou le règlement du travail. Pour des informations plus détaillées concernant les thèmes de la poursuite de versement du salaire et l’attestation maladie, rendez-vous sur le site Internet du SECO et consultez le lien « Quelle est la durée de versement du salaire au travailleur en cas de maladie ? » et « Qui doit prouver l’incapacité de travail ? », ainsi que le portail des autorités suisses en ligne et l’article « Incapacité de travail pour cause de maladie / grossesse – droits et obligations ».
Sous effectif pour cause de maladie
En tant qu’agence de placement, leteam est naturellement habitué à gérer le manque de personnel lié aux maladies. Notamment pour certains métiers du secteur de l’intérim, le sous-effectif peut être dommageable à l’employeur en quelques jours seulement.
Qu’en est-il, par exemple, lorsqu’une manifestation est prévue et que le collaborateur affecté pour y travailler est cloîtré chez lui avec des crampes d’estomac ou qu’un projet de construction doit être finalisé dans les temps et que le coffreur doit rester au lit avec la grippe pendant une semaine ?
Dans ce cas, il faut à tout prix trouver un remplacement adapté au plus vite, parfois en quelques heures. Grâce à notre pool de collaborateurs, nous disposons de nombreux profils de métiers. Des personnes que nos conseillers connaissent personnellement et qu’ils sont en mesure de placer grâce à leur bonne connexion. L’interlocuteur personnel de nos clients se tient à disposition en dehors des horaires de bureau en cas d’urgences et engage immédiatement la mobilisation nécessaire pour trouver le collaborateur nécessaire.
Comment jouer un mauvais tour au rhume ?
Hum hum... le mieux est de ne plus utiliser les transports en commun, de ne pas travailler ou séjourner avec un trop grand nombre de personnes dans une petite pièce, de ne plus serrer la main… Mais comme nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas vraiment nous isoler du monde entier, quelques règles suffisent pour réduire fortement les risques de contagion :
- éternuer dans le pli du coude et non dans les mains (!)
- bien se laver les mains avec du savon plusieurs fois par jour
- utiliser du produit désinfectant pour les mains
Comme un système immunitaire indemne joue également un rôle dans le fait de ne pas s’enrhumer, il est également important de le renforcer. Grâce à de nombreux conseils simples, vous pouvez fortifier corps et esprit :
- veiller à se nourrir de façon équilibrée
- absorber suffisamment de vitamines C (par ex. des mandarines)
- boire suffisamment d’eau et de thé (par ex. gingembre, mélisse ou tilleul)
- prendre l’air tous les jours
- éviter l’air sec du chauffage
- dormir suffisamment et éviter le stress
Vous êtes déjà enrhumé ? Que vous vous soigniez avec vos produits maison éprouvés ou que vous cherchiez l’aide d’un professionnel de la santé, l’important est que vous preniez soin de vous afin d’être à nouveau sur pied rapidement !
[i] https://www.gesundheit.de/wissen/haetten-sie-es-gewusst/wahrheiten-und-irrtuemer/fuehrt-kaelte-wirklich-zu-erkaeltungen
[iv] https://www.gesundheit.de/krankheiten/fieber-grippe-erkaeltung/grippe/erkaeltung-grippe-grippaler-infekt
[v] D’autres règles prévalent généralement pour les collaborateurs de l’administration ou des entreprises publiques.
Rosina Wegmann